Juillet 2024

🕵️‍♂️ Luttes et victoires pour l'accès aux origines🕵️‍♀️

Découvrez ces personnes adoptées nées dans le secret qui ont remporté leur procès pour connaître leurs origines :

Jean-Victor Castor 🇫🇷

Benjamin Nunes-Baum 🇩🇪

Philomena Lee 🇮🇪

Gabriela Mecoy 🇦🇷

Ces exemples notables très médiatisés montrent que le droit de connaître ses racines est fondamental.

Ces décisions ont eut un impact significatif, incitant plusieurs pays à réexaminer leurs lois pour mieux équilibrer le droit des personnes adoptées à connaître leurs origines et la protection de la vie privée des parents biologiques.

La CEDH accepte de faire bouger les lignes sur le sujet depuis ces procès, reconnaissant que le droit de connaître ses racines est essentiel 

Vous pouvez consulter l'affaire "Odièvre c. France" (requête no 42326/98) disponible sur le site officiel de la Cour européenne des droits de l'Homme.

Juillet 2024

La distorsion perceptuelle et ses dangers :

Juin 2024

Des parents biologiques disent n'avoir jamais donné leurs enfants en adoption mais les avoir confiés temporairement pour rétablir leur situation financière, avoir signé des papiers sans toujours savoir les lire.

Parfois le système abuse du statut social des plus démunis et cela doit changer.

Malheureusement le problème n'est pas isolé. 

Dans de nombreux pays, des histoires émergent, où des enfants sont tenus à l'écart de leurs parents sous de faux prétextes. 

Une jeune fille éthiopienne, par exemple, a découvert l'an dernier qu'elle avait été adoptée sur la base de fausses informations : ses parents n'étaient pas morts et ne l'avaient pas abandonnée. Plusieurs personnes dans des situations analogues ont retrouvé leurs parents biologiques, alors que les œuvres d'adoption avaient affirmé le contraire. Ces individus, trompés par le système, ont intenté des procès contre ces organisations malhonnêtes.

Ce sujet a attiré l'attention des médias et du public.

La Mission interministérielle relative aux pratiques illicites dans l'adoption, parue en 2023, explique : "Aujourd’hui comme hier, une zone de risque demeure, qui se situe en amont de la procédure d’adoption proprement dite et concerne les circonstances et modalités selon lesquelles l’enfant va être déclaré adoptable et proposé à l’adoption" par les établissements. 

Julie Sarah Foulon, touchée par ces récits bouleversants, en a fait un livre, exposant au grand jour ces pratiques inacceptables.

Juin 2024

Dans les structures de notre société occidentale, l'adoption internationale représente un acte d'amour sans frontière. Adopter ouvre une brèche sur l'inconnu et la diversité culturelle. Cette démarche est marquée par l'espoir de faire famille au-delà des limites géographiques et des différences culturelles. Cependant, cet acte généreux et empreint de bienveillance, ou à contrario « égoïste » pour d’autres, suscite de nombreux débats et divise les opinions, et ce particulièrement depuis que des scandales d'adoptions illicites ont secoué le monde.

A ce propos, La Convention de la Haye conçue en 1993 « offre une plus grande sécurité, prévisibilité et transparence à toutes les parties à l’adoption. Elle tend également à prévenir les pratiques illicites, notamment l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfants ».

L'adoption internationale ouvre des discussions sur des questions éthiques et légales, où chaque décision peut avoir des répercussions profondes sur les vies des enfants et des familles impliquées.

Les débats sur l'adoption internationale touchent à des aspects variés tels que la légitimité des processus d'adoption, la protection des droits de l'enfant, et la question de savoir si le déracinement culturel est compensé par le gain d'un foyer aimant.

Ce sujet complexe mêle étroitement des domaines comme la science, la psychologie, le social, l’économie, la politique, et la philosophie. Les enjeux sont multiples : comment garantir un processus éthique et transparent ? Comment assurer le bien-être des enfants adoptés ? Comment préparer les familles adoptives à accueillir des enfants de cultures différentes ?

Ainsi, l'adoption internationale, malgré son essence noble, son potentiel à changer des vies pour le mieux, demeure un terrain de controverse et de réflexion continue. Les professionnels de l'adoption, les législateurs, les familles adoptives et les sociétés en général doivent naviguer ce paysage complexe avec une approche humaniste, où l'éthique du « care » reste au cœur des pratiques parentales, médico-sociales, etc.

C'est dans cette perpétuelle stratégie d'ajustement que l'adoption internationale trouve sa place, aspirant à transformer des vies avec amour et respect, tout en cherchant à répondre aux multiples interrogations qu'elle soulève.

Un enfant adopté part-il toujours à la recherche de ses origines ?

La quête des origines s’impose comme une nécessité absolue pour certaines personnes adoptées. D’autres n’en éprouveront jamais le besoin. Comme une pérégrination intime, elle est une étape pouvant permettre une croissance personnelle et identitaire mais peut dans un même temps conduire à des désillusions.